Questionnaire pour faire avancer les choses

7 septembre 2019

Comme annoncé sur Facebook, voici un questionnaire qui a toute son importance. L’idée étant d’adapter les cours au maximum aux femmes, à ce qu’elles vivent ou ont vécu, afin de faire évoluer la self défense féminine en France. Et pour cela, nous avons besoin d’analyser bien plus finement les agressions elles-mêmes.

Il nous faut un panel de 50 personnes avant de préparer des résultats qui seront publiés ici, et accessibles à tous. N’hésitez pas à distribuer ce formulaire dans vos cours. Ils restent strictement anonymes. Il s’agit d’une étude afin de faire avancer les choses. Les personnes peuvent me répondre par mail : selfdefensefemininefrance@gmail.com en numérotant et en notant sa réponse.

Je vous remercie d’avance pour ces informations qui nous permettront de travailler sur du concret et d’aider réellement les personnes qui en ont besoin. Encore merci pour votre aide.

QUESTIONNAIRE SELF DEFENSE FEMININE FRANCE Johanne BERTRAND

  1. Votre agresseur était-il un homme ou une femme ?
  2. Quel a été selon vous le tout premier geste de votre agresseur au moment de l’agression ? (Gifle, saisie de bras, étranglement direct, main sur l’épaule, saisie de vêtement, main sur les cuisses, bras autour des épaules, franchissement de la distance normale pour discuter ?)
  3. Au tout début de l’agression, à quelle distance l’agresseur se trouvait-il au moment du geste ? (Essayez d’être la plus précise possible)
  4. Au tout début de l’agression, étiez-vous assise, debout, allongée ?
  5. Après ce premier geste, y a-t-il eu une suite ? (Viol, frappes, agression verbale, humiliation, vol)
  6. Pour vous agresser, au tout début, votre agresseur s’est placé de face, de dos, de côté ?
  7. Était-il seul ou étaient-ils à plusieurs ?
  8. L’agresseur était-il quelqu’un que vous connaissiez personnellement ou de vue ?
  9. Où s’est déroulée l’agression ? (En extérieur, au travail : quelle pièce?, dans la maison : quelle pièce ?)
  10. Aviez-vous bénéficié de cours de self-défense dans votre enfance ? (nombre d’années, âge, nombre d’heures)
  11. Pensez-vous que vous auriez dû en avoir ?
  12. Selon vous, cela aurait-il changé quelque chose concernant votre agression ?

Votre feedback va nous permettre de diffuser ces informations aux futurs enseignants de self défense et d’améliorer ainsi les cours destinés aux femmes. Vous pouvez aussi partager le sondage en toute discrétion, vous pouvez le remplir avec une amie ou lui proposer de compléter le questionnaire seule. Plus nous aurons de participations et plus les cours de self défense féminine correspondront aux réels besoins des femmes et mieux nous apprendrons à nous défendre. Merci d’avoir pris le temps de compléter ce questionnaire.

One thought on “Questionnaire pour faire avancer les choses”

  • Farouchement independante et eprise de liberte, George Sand est l’image meme de la femme emancipee de l’autorite des hommes. Nee Amantine Dupin, baronne Dudevant, George Sand se destine tres tot a l’ecriture. Delaissant son nom pour prendre un pseudonyme masculin, George Sand a marque la vie intellectuelle parisienne par son oeuvre, mais aussi par sa defense de la place des femmes dans la societe du XIXe siecle et le droit a aimer. Son gout pour les tenues masculines et sa vie amoureuse agitee – elle a ete l’amante d’Alfred de Musset, Michel de Bourges, Frederique Chopin et Alexandre Manceau – lui valent a l’epoque les foudres des conservateurs. Profondement independante, George Sand n’en a cure. Provoquant le scandale en fumant des cigares et cigarettes en public, George Sand a aussi choque en affirmant des positions anti-mariage et anticlericales, et en refusant de se conformer a l’ideal feminin impose alors par les hommes. Elle a dit : « Le desir d’une femme n’est jamais douteux, puisqu’elle y risque son honneur. » Surnommee « la suffragette francaise », Hubertine Auclert a toujours eu l’esprit rebelle. Placee dans un couvent a dix-huit ans apres la mort de sa mere, la jeune Hubertine est renvoyee de la vie monacale car jugee trop independante par les religieuses. Fervente republicaine et defenseuse des droits des femmes, elle fonde en 1876 la societe des droits des femmes qui devient sept ans plus tard le suffrage des femmes pour que les femmes obtiennent enfin le droit de vote. Fondatrice du journal

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